Ce travail aurait été très difficile sans l' "Atlas de la flore sauvage de Bourgogne", une publication scientifique du Museum National d'Histoire Naturelle.
L' "Atlas linguistique et ethnographique de Bourgogne" de Gérard Taverdet est une somme de travail inouïe : il indique sur des cartes les noms patois sur des centaines et des centaines d'entrées (noms communs, adjectifs, parfois des expressions …). En ce qui concerne les plantes, c'est un travail de linguiste, pas de botaniste, et il y a parfois des approximations. A moi d'essayer de les contourner !
C'est dans "Les patois de Saône-et-Loire / vocabulaire de la Bourgogne du sud" de Gérard Taverdet (Ed. Association Bourguignonne de dialectologie et d'onomastique, 1981) que l'on trouve le meilleur travail sur les racines des mots patois.
Voir dans l'onglet "liens" les ouvrages consultables sur internet. Je cite ici un ouvrage très intéressant qui ne peut pas se consulter sur internet, uniquement en bibliothèque : "Les patois de la région de Tournus - les travaux de la campagne" de M.A. Robert-Juret, 1931.
Je me suis beaucoup appuyé sur le "Dictionnaire historique de la langue française" d'Alain Rey.
La "Flore populaire, ou histoire naturelle des plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore" d'Eugène Rolland, 11 tomes, 1914, ré-édité par Maisonneuve et Larose, est une somme de travail incomparable, mais tellement fournie qu'elle devient vite fastidieuse à consulter ; il faut réserver la lecture à quelques noms précis sur lesquels on veut plus de renseignements. Il s'agit d'une compilation, pour des centaines d'espèces de plantes, de noms régionaux et étrangers. Si l'ouvrage n'apporte rien sur les noms trouvés en Saône-et-Loire, il permet pas contre de faire des rapprochements, des filiations quant à leur origine. Il permet par exemple de retrouver l'origine de tartevale : du latin "linum tartarale" ; de voir la filiation entre pilminette et le français "épine-vinette" … L'ouvrage contient également des informations précieuses sur des usages et des croyances anciens.
Le travail d'Eugène Rolland est actuellement repris à la puissance dix et sous forme numérique par Roland Mogn, assisté de Gwennolé Ar Menn et de Claude Figureau. Elle m'a permis de trouver certains chaînons manquants dans l'origine de noms de plantes. C'est une somme de travail époustouflante et une richesse incomparable ! (voir liens).