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"D'la denrée : les plantes à graines"
chougra
nom latin : Rumex obtusifolius
également Rumex crispus
nom français : grande oseille, patience sauvage (et oseille crépue)
noms donnés ailleurs en S&L : rouande. Dictionnaire du patois de Mancey : rointe = chô gras. Mâconnais aussi : rouête.
Lavaillon, ravaillon, chou ravaillon s'appliquent-ils à cette plante ? (partie nord de la S&L)
noms donnés dans d'autres régions : rouable, rouavre, rouarne, rouambe, lapais, lampé, patte, dogue, ran-ya, ronjië, rondone, ronzène, renèbre.
pathelle, parelle, paradelle, paderolle pour la deuxième espèce.
A propos de la plante :
Les deux espèces de rumex sont souvent confondues car très proches dans leur comportement et dans leur habitat ; la photo montre la grande oseille, l'oseille crépue a des feuilles plus étroites, à bords ondulés.
Ce sont à la fois des plantes rudérales et des adventices, dans les prairies aussi bien que dans les cultures. Leur force vient de trois facteurs : dissémination extrême par graines (une plante peut produire 60 000 graines dans l'année !), capacité de germination conservée sur des dizaines d'années (certaines graines à plus de 80 ans !), appareil racinaire (plante vivace) impressionnant.
C'est pas beau, ça se mange pas, on ne fabrique rien avec. Certains leur donnent des vertus médicinales (ouf !).
A propos du nom :
Le nom de chougra, relevé en d'autres endroits de Bourgogne, n'existe que dans le centre-est de la France. J'ai cru au début qu'il s'agissait, plutôt qu'un nom patois, une forme imagée, un "chou gras", et Charles Millot le comprend pareillement dans son Dictionnaire : il écrit chô gras, sachant que le chô est un chou. Après réflexion, et après avoir vu que chougra était le nom du chénopode (voir plus loin) dans le Morvan, et que le seul point commun entre grande oseille et chénopode est d'avoir des grandes grappes de petites fleurs sans couleur et des multiples petites graines, je penche maintenant pour un nom patois original, peut-être très ancien, quelque chose comme "chogre", qui aurait été plus tardivement compris comme étant le français "chou gras". Le rumex n'a rien d'un chou : ni sa structure, ni son aspect, ni son odeur, et encore moins le chénopode ; et on leur cherchera longtemps un aspect ou un toucher "gras". Taverdet constate également cette confusion entre chénopode et grande oseille / oseille crépue. Le nom de chougra désigne au Québec le chénopode (ils l'écrivent "chou gras").
Au sujet du nom rouinte (et dérivés), qui est bien répandu dans le Mâconnais, "Les patois de la région de Tournus" précise que l'oseille crépue ne prend ce nom que quand la plante est mûre ; quand elle est verte, elle s'appelle neuseuille a la sarp (oseille de vipère). Taverdet fait dériver ce mot de rudember, latin médiéval peut-être d'origine gauloise.
Mise à jour, novembre 2017, après recherche dans la base de données PlantKelt : il existe deux noms de la grande oseille dans le domaine celtique qui pourraient suggérer un rapprochement : terminaison -ghlas en gaëlique d'Ecosse, terminaison -gwazi en breton ; mais il est possible que ce soient des emprunts tardifs à l'anglais ("grass") ou au français ("gras").
Autre possibilité : de nombreuses plantes, dont le chénopode déjà cité, portent le nom de "poule-grasse" ; par analogie, on aurait pu appeler la grande oseille "coq-gras", d'où chogra, puis chougra. Voir dans le même ordre d'idée les deux noms pipou et pica.
Confusions possibles :
Avec la petite oseille, qui est aussi un Rumex, voir plus loin dans les plantes sauvages comestibles. Seuls la taille et la saveur des feuilles les différencie nettement, car les fleurs et les graines sont de même type.
grapale
nom latin : Galium aparine
nom français : gaillet gratteron
autre nom (vers Tournus) : r'son
(à noter que r'zon désigne ailleurs en S&L le mélilot.
A propos de la plante :
C'est une des plantes les plus courantes dans toutes les campagnes, qui affectionne particulièrement les haies, les jardins, les décombres. Sa particularité, qui fait qu'aucune confusion n'est possible avec d'autres plantes, est qu'elle s'accroche aux vêtements. Elle est très envahissante du fait de la longueur de ses tiges et de sa rapidité de pousse : 1m par mois sur avril et mai. Une fois poussée, la plante devient très gênante car difficile à faucher.
C'était auparavant une redoutable adventice des cultures.
Ses graines sont des petites boules qui s'agrippent également. Les anciens se souviennent qu'ont en trouvait dans les grains de blé après récolte (il existait un terme patois (le même partout en S&L) pour dire "mauvaises graines dans la moisson" : du gueurnot.
A propos du nom :
Le nom est utilisé uniquement au pluriel : des grapales. Il serait plutôt féminin.
La racine "GRAP-" signifie "qui s'agrippe", et se retrouve dans d'autres régions, pour d'autres plantes comme la bardane (voir plus loin) : grapelle, grippe, grippée.
pavo
nom latin : Papaver rhœas
nom français : pavot coquelicot
noms donnés ailleurs en Bourgogne : Brionnais : bonè rodze. Yonne : coq, cot. Nord-est de Chalon : râche (probablement un rare dérivé du latin rhœas). Plaine de Saône rose au loup. Charollais rose punaise.
noms donnés dans d'autres régions (en se limitant à ceux qui ont la même racine que pavot) : pawè, pavwouère, pavou, pabou, papou, babou, babeau, paon.
A propos de la plante :
Nul besoin de présenter le coquelicot, tout le monde le connait. Il est encore très courant, même si on ne la trouve plus dans les cultures ; il pousse sur tout tas de terre remaniée.
Ce qui est moins connu, c'est que c'était une redoutable adventice des cultures céréalières. La plante a la propriété d'émettre par ses racines des toxines qui freinent les plantes voisines (source : "Guerre et paix dans le règne végétal", Bernard Boullard).
C'est une plante annuelle.
A noter qu'il existe plusieurs espèces de "coquelicot", dont chez nous le pavot douteux.
- A propos du nom :
C'est le patois qui a bien plus raison : le pavot est bien le nom originel. Du latin PAPAVER.
Le "Dictionnaire du patois de Mancey" mentionne : "quiqelicoû ! : Le chant du coq. Le coq lui-même."
Notre nom "coquelicot" est plutôt récent ; c'est une référence à la couleur rouge de la crête du coq.
Le pavot coquelicot est probablement à l'origine du nom de famille BABOU.
poi d'chin
noms latins : Bromus sp ; Hordeum murinum
noms français : brome (plusieurs espèces) ; orge des rats
brome stérile orge des rats
A propos de la plante :
Encore une plante "claque-bitou" !
Il s'agit d'herbes (graminées) sans valeur agronomique, pas particulièrement adventices des cultures. On les trouve partout le long des chemins.
Selon certains, la référence à "chien" vient du fait que leurs épis ont la regrettable habitude de se retrouver dans les oreilles des chiens, trouble qui nécessite l'intervention d'un vétérinaire.
La personne consultée la plus âgée donne la même explication que celle du "Dictionnaire du patois de Mancey" : "poi : poil. Du poi de chin : nom que l'on donne à une herbe courte et très fine difficile à faucher parce qu'elle se couche sous la lame de faux (graminée)".
- A propos du nom :
Poi d'chin doit être compris comme "poil de chien". Le chien est un animal qui sert souvent de référence dans le nom des plantes, et toujours de manière péjorative ("chiennerie").
niôle, niâle
nom latin : Agrostemma githago
nom français : nielle des blés
A propos de la plante :
Il s'agit d'une plante strictement messicole, c'est à dire inféodée aux cultures céréalières. Je n'en ai personnellement jamais vu dans la nature, elle a totalement disparu du paysage.
C'était une adventice extrêmement courante il y a 60 ans, qui pouvait poser problème du fait de la toxicité de ses graines ; celles-ci se retrouvaient mélangées avec le blé.
- A propos du nom :
Le nom nielle et ceux qui s'en approchent, de même que la nigelle (autre plante messicole) viennent du nom d'une maladie du blé, le charbon, du latin nigellus "noir" ; la plante était-elle accusée de transmettre la maladie ?
jarjillerie
voche-roule
vache-riaule
nom latin : Vicia ervilia
Vicia cracca, Vicia tenuifolia, Vicia hirsuta, Vicia lutea
nom français : ervilier ; autres vesces sauvages
noms donnés ailleurs en Saône-et-Loire : jarji, jarjilli, jargeillot
Vers Gueugnon : pouj'ri. Bresse : poisette
noms donnés dans d'autres régions (en se limitant à ceux qui ont la même racine de type jarj-) : jarzeau, zarzeau, sarceau, jarjillot, gergerot, jarjai, jarjal, jorget, etc.
Vicia cracca (vesce cracca) Vicia hirsuta (vesce hérissée) Vicia lutea (vesce jaune)
A propos de la plante :
La vesce ervilier, messicole dont se souviennent les plus anciens (donc adventice des céréales), est en danger critique d'extinction. Elle n'est plus présente en Bourgogne. Les autres vesces, adventices aussi mais moins strictement messicoles, existent encore le long des chemins (floraison mai-juin).
Ce sont des plantes à pousse très rapide, molles, s'accrochant aux autres plantes par des vrilles. Elles pouvaient gêner l'avancée d'une barre de coupe. Plus grave, elles pouvaient dominer les céréales et par leur poids les faire crouler et les étouffer.
A propos du nom :
Le problème ici est la confusion entre beaucoup de plantes différentes : vesces sauvages, lentille cultivée (très proche des vesces), gesse sauvage, pois cultivé (très proche des gesses), coronille variée (Coronilla varia), qui ont des fleurs très similaires (même famille, les fabacées), et qui profitent des autres herbes pour s'élever.
Pour le nom jarjillerie : on note au 12e siècle l'existence de jarjerie.
La racine jarj- et ses équivalents se retrouve dans tous les dialectes de France, domaines d'Oc et d'Oïl, et même en breton avec jarjerell. Mais comme cette racine ne se retrouve pas dans les autres langues celtiques, c'est peut-être le breton qui a emprunté au français.
Au québec, le nom jargeau est très connu, et donné à une plante unique emblématique, la vesce cracca.
La toponymie n'aide pas beaucoup : la ville de Jargeau semble relever d'un gaulois garrig "chêne" (?). Il est possible que l'origine du nom de la commune de Gergy (Saône-et-Loire) vienne de cette racine JARJ-.
Du fait de l'existence de la série sarceau - zarzeau - jarzeau - jarjeau, je verrais bien une origine latine, de cicercula = pois et cicercula sylvestris = vesce sauvage.
Le nom voche-roule n'a été entendu qu'une seule fois ; il renvoie au nom voche, qui se rapporte plutôt à la vesce cultivée.
Le nom français ervilier vient du latin ervum "lentille" (qui a donné ers, bien connu des cruciverbistes).
Confusions possibles :
La vesce des haies a une couleur nettement moins vive que la vesce cracca, plus bleuâtre. Elle n'est a priori pas adventice des cultures.
La vesce cultivée a des fleurs de couleur vive, mais pas en longues grappes, plutôt par paires. Elle peut être un peu gênante comme adventice dans les vignes.
tartevale
nom latin : Rhinanthus alectorolophus
nom français : rhinanthe crête-de-coq
noms donnés ailleurs en Saône-et-Loire : sounotte, tad'veille, croppe de poulot
noms donnés ailleurs en France (de même racine) : tartaria, tartera, tartelle, tartaru, tortaret …
A propos de la plante :
Le rhinanthe est une plante hémi-parasite qui se nourrit à la fois par sa chlorophylle et en puisant sur les racines d'autres plantes. C'est donc une plante redoutée lorsqu'elle s'installe dans des prés, où elle peut devenir très envahissante. Si une personne m'a dit que malgré tout c'était une plante qui donnait un bon foin, plusieurs dictons relevés dans la "Flore populaire …" de Rolland tournent autour de la même idée : après avoir nui à l'herbe dans le champ, une fois rentrée à l'abri elle se rétrécit énormément et fait paraître le foin diminué.
Une particularité (qui explique le nom sounotte) est le bruit des graines sèches qui grelottent à l'intérieur de leur enveloppe à la fin de l'été.
A propos du nom :
Le nom de tartevale vient du bas-latin linum tartarale.
Il n'est pas impossible qu'il y ait un rapprochement étymologique à faire avec canvartille, cité dans le "Dictionnaire du patois de Mancey" comme étant le mélampyre, proche du rhinanthe : même famille, également dans les prés, plante hémi-parasite aussi.
Le nom de tartevale contient actuellement la notion de bruit : depuis le 13e siècle, une tartavelle (ou tartevelle) est une crécelle, sens qui se retrouve encore dans les patois de Bourgogne, additionné d'autres sens du même acabit : femme bavarde en Côte d'Or, pie-grièche en Saône-et-Loire.
Je n'ai pas encore réussi à percer le sens de l'adjectif bas-latin tartarale : contenait-il déjà le sens de "bruit" ? D'après deux linguistes, Gérard Taverdet et Roland Mogn, tartarale doit être compris comme une onomatopée, donc reproduisant dans le nom le son de la plante.
rôné(e)
ravenale
nom latin : Sinapis arvensis
peut-être aussi Sisymbrium officinale
nom français : moutarde des champs, sanve
Vers Gueugnon et Charollais : ramielle
ailleurs en France (noms de même racine) : rabane, rabanelle, ravonelle, ravinau, rabiniot …
A propos de la plante :
En très grance majorité, ravenale, nom récent qui a remplacé rôné(e) s'applique à la moutarde des champs, mais cela est dû au fait que cette dernière s'est imposée comme étant une adventice (annuelle) parmi les plus fréquentes, en tout cas extrêmement visible dans le paysage : elle est partout, champs cultivés, vignes, bords de routes ; elle fleurit quasiment en toute saison, ce qui permet de la distinguer des autres plantes très semblables : si vous en voyez en fleur dans un champ cultivé au mois de novembre, c'est elle, et pas une autre.
Elle est problématique dans toutes les cultures du fait de sa pousse très rapide ; dans les vignes, elle peut poser problème du fait de ses tiges qui peuvent rester sèches très longtemps sans se décomposer. On se souviendra de l'hiver 2015 / 2016 comme l'hiver des ravenales : la saison sans gel n'en a pas eu raison.
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A propos du nom :
Le nom français ravenelle s'applique en principe à une plante proche des radis, Raphanus raphanistrum ; on ne sera pas étonné que le sens ait dérivé : cette plante, qui pousse exclusivement sur terrains non calcaires, se trouve peu chez nous. Deux informateurs se souviennent des rônés blancs (ou rônées blanches), qu'on trouvait dans les bas (surtout sur sols sableux). Voir photo ci-contre.
Rôné est un nom qui ne se trouve absolument que chez nous, dans un rayon de quelques kilomètres, jusqu'à Givry au nord d'après Taverdet.
Son origine doit probablement être cherchée dans ravôné(e) , qui est cité dans le Dictionnaire de Mancey : "ravônée, sorte d'herbe qui n'est d'aucun usage et qu'on brûle par tas dans les champs pour la transformer en engrais".
On y retrouve la racine RAV- commune à toute cette famille, et on trouve ailleurs en France les noms de ravonet (raifort) et ravonaille (roquette) dans la même famille. Dans l'est de la Bresse : raveutaz, ravta.
Confusions possibles :
Le colza est également une plante très semblable (fleurs jaunes, 4 pétales en croix), mais il fleurit en avril-mai, ses tiges sont très épaisses, ses feuilles sont vert-glauque et ont un net aspect de chou. On en trouve de plus en plus sur les bords de route du fait de graines échappées des remorques agricoles.
ch'nique, ch'nicle, s'nique
nom latin : Chenopodium sp.
nom français : chénopode blanc
noms donnés ailleurs en Saône-et-Loire : aloyon dans le Mâconnais
A propos de la plante :
C'est une plante annuelle estivale qui peut monter parfois à deux mètres de haut, qui donne des fleurs minuscules sans couleur puis des milliers de graines toute petites. Elles sont de la même famille que l'épinard, et certains mangent les jeunes feuilles. Ce sont des adventices des jardins, des vignes et des cultures, et on les trouve un peu partout (remblais …).
A propos du nom :
Taverdet cite une donnée, pas loin de chez nous : du sni. Il cite également une fois du ch'niclot, mais cette fois pour la mercuriale (aspect assez similaire de petites fleurs en boule, sans couleur, également adventice de plein été). Rolland cite snikio pour le chénopode en Côte d'Or. Dans plusieurs pays de langue latine se retrouve la même racine : espagnol "cenilgo", "cenizos","chinizo" ; occitan "cenisclon", "senisque"; italien "cencio".
Le nom est peut-être à rapprocher de ch'ni, qui dans toute la Bourgogne et la Franche-Comté signifie "poussière, tout petit grain" : la floraison est constituée de longues grappes à multiples grains minuscules.
Il n'est pas impossible que l'origine du nom soit à rechercher encore une fois dans la "chiennerie de plante" : latin CANA "chienne" --> CANICULA --> "petite chienne" --> CHANICLE --> CH'NICLE --> CH'NIQUE, comme le font classiquement les linguistes pour le bourguignon ch'ni.
De même toujours en partant de CANICULA : même origine que notre français "canicule" (dictionnaire historique de la langue française) : "Canicula, littéralement "petite chienne", est employé depuis Varron comme terme d'astrologie désignant Sirius, l'étoile principale de la constellation du grand Chien (…) ou constellation de la Canicule, d'où la période de chaleur pendant laquelle cette étoile se lève et se couche en même temps que le soleil".
Donc, pour faire simple : canicula = été. Une des caractéristiques évidentes du chénopode est de n'apparaître qu'en été.
J'émets quand même des doutes : on devrait trouver en Espagne, Occitanie … des noms en can- (du genre caniscle), comme il en existe pour le traduction de "chenil" : italien canile, catalan canera, roumain canisa; d'autre part, l'existence du son S en fin de mot (seniSque) n'a pas de justification. Je me demande finalement si le mot ch'ni , voire même le français chenille ne viendraient pas du nom de la plante, plutôt que l'inverse ; certains linguistes voient également en chenille un dérivé de canicula, "par analogie de forme avec la tête d'une petite chienne", ce qui ne laisse pas de me laisser perplexe …
Confusions possibles :
L'amarante ( retroflexus) est également une adventice estivale redoutée dans les vignes ; elle est appelée, comme ailleurs en France, queue-de-renard. Il est très étonnant que cette plante, très courante, ne porte aucun nom original dans les patois de France. Il est à supposer que c'est une adventice qui est apparue récemment dans le paysage agricole.
panissie
nom latin : Echinochloa crus-galli
nom français : panic pied-de-coq
noms donnés ailleurs en Saône-et-Loire :
pan'chîre, panichotte, pané, mière